Les Third Parties - ou scripts tiers en français - sont de plus en plus nombreux et présents dans le code des pages. En 2012, une page web contenait en moyenne 13 scripts tiers Aujourd’hui, d’après notre analyse du top 40 des sites de e-commerce français les plus visités, la moyenne est de 21 Third Parties, soit une augmentation de 62%.
Ce JavaScript permet d'ajouter de la valeur à un site web, et d'enrichir l'expérience utilisateur : ils peuvent contribuer à générer des revenus (avec de la publicité par exemple), augmenter les taux de conversion (avec des balises de retargeting), ou encore aider à mieux comprendre le comportement des visiteurs (grâce aux tags analytics).
Mais les scripts tiers ont aussi la réputation de dégrader les performances ! Plusieurs études ont tenté de le démontrer par le passé (celle de Dareboost, celle d'Instart Logic ou encore celle de NCC Group) et c’est aussi un des discours porté par les adblockers (nous y reviendrons dans un futur dossier).
Nous avons alors voulu savoir dans quelle mesure les widgets et leur implémentation dégradent la performance des sites du classement webperf publié chaque mois sur le JDN.