Optimiser sa webperf, c’est aussi réduire son empreinte carbone digitale. En réduisant les temps de chargement de vos pages, vous faites un pas de plus vers un site (et un web) plus responsable. Dans cet article, nous vous partageons trois (+1 bonus) impacts positifs de la webperf sur votre impact carbone en ligne !
Pour commencer, faisons le point sur le poids du numérique pour l’environnement.
Cette illustration est issue d’une infographie réalisée en collaboration GreenMetrics, expert de l’écoconception et de la mesure de l’empreinte carbone digitale. Pour voir tous les chiffres clés de cette infographie, cliquez sur l’image !
Moins de pollution liée aux infrastructures
Les infrastructures constituent l’une des premières sources de pollution du web. En effet, les data center nécessitent de l’énergie pour fonctionner et héberger les sites internet. C’est notamment leur consommation d’électricité qui est très élevée : alimentation des serveurs, refroidissement des équipements, garantie de la connectivité du réseau…
Cette illustration est issue d’une infographie réalisée en collaboration GreenMetrics, expert de l’écoconception et de la mesure de l’empreinte carbone digitale. Pour télécharger cette infographie en entier, cliquez sur l’image !
De plus, comme tous les équipements et matériels, les infrastructures web doivent aussi être changées et renouvelées pour correspondre aux besoins technologiques croissants ! L’élimination des serveurs ou des composants informatiques peut poser des problèmes environnementaux (substances telles que des métaux lourds, produits chimiques…).
En pratique, il faut savoir que les terminaux ont le plus fort impact sur l’environnement en comparaison aux infrastructures réseau et aux data centers. Les appareils mobiles sont changés en moyenne tous les 3 à 4 ans, et cette obsolescence programmée est un véritable fléau, car elle génère une quantité de déchets immense.
Aussi, lorsqu'un site internet n’est pas optimisé pour un matériel ancien ou d’entrée de gamme, la CPU et la batterie sont en sur-régime. Le site est alors ralenti et l’expérience frustrante pour les possesseurs de smartphones les moins performants – et avant de mettre en cause la façon dont le site est développé, l’utilisateur condamnera son téléphone (voire son ordinateur).
L’optimisation du frontend, ayant pour objectif d’améliorer la vitesse d’affichage des sites, présente un impact favorable en termes d’usages mobiles. En effet, les utilisateurs ayant tendance à vouloir changer d’appareil lorsqu’il « rame », l’optimisation des sites permet de limiter ce comportement.
En outre, réduire votre vitesse de chargement permet également de réduire la pollution générée par votre site web.
Garantir l’accessibilité tout en réduisant son empreinte carbone
Un site web plus rapide, c’est aussi la promesse d’une meilleure accessibilité sur tous les appareils mobiles : tous vos utilisateurs n’ont pas nécessairement le téléphone dernier cri.
Ainsi, vos visiteurs qui ont des smartphones moins récents consomment plus de données lorsqu’ils naviguent sur vos pages, et encore plus dans les moins bonnes conditions de navigation (en mobilité, ou dans des zones géographiques où le réseau est médiocre).
En optimisant la performance web, vous garantissez l’accès à votre site depuis un plus grand nombre de modèles de téléphones. Avec l’usage grandissant des appareils mobiles, vous avez tout intérêt à garantir une bonne UX sur ce device : qu’il soit d’entrée de gamme ou dernier cri.
Pour aller plus loin sur les liens entre éco-conception et optimisation de la performance, téléchargez notre e-book dédié. C’est l’e-book fait pour mieux saisir les impacts de son activité sur le web, avoir des chiffres concrets en tête, mais aussi découvrir une checklist de 10 bonnes pratiques pour un site performant et éco-conçu.
